Après bientôt un an depuis le début du conflit en Ukraine, les pays occidentaux hésitent à livrer des chars à Kiev. Les avis divergent du côté français, mais aussi en Allemagne.
Source : France info
Chars léopards ou chars Leclerc, ce sujet est au cœur des préoccupations des pays occidentaux depuis le début de l’année. Alors que Kiev demande toujours plus d’aide militaire pour résister face à l’invasion russe, la France et l’Allemagne hésitent à fournir des chars qui pourraient faire la différence sur le front.
“Rien n’est exclu.”
”Pour ce qui est des Leclerc, j'ai demandé au ministre des Armées d'y travailler. Rien n'est exclu et cela s'apprécie en effet collectivement”, a affirmé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse dimanche soir, aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz.
De son côté, Marine Le Pen a déclaré sur le plateau d’Apolline de Malherbe ne pas souhaiter une escalade du conflit en s'opposant, par conséquent, à la livraison de chars Leclerc.
Outre Rhin, on ne compte pas offrir des léopards à Kiev
Pour le chancelier allemand, la décision de fournir des chars à l’Ukraine est une affaire beaucoup plus sensible. En effet, alors que le gouvernement est divisé sur la question, la Pologne est, à son tour, entrée dans les négociations. Le Premier ministre polonais a demandé un accord à l’Allemagne pour livrer à l’Ukraine quatorze chars de fabrication allemande.
La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock se dit prête à livrer à Kiev des chars léopards. Toutefois, la Pologne n’a pas encore formulé de demande officielle à Berlin.
Simon Maunoury
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