Huit médecins ont embarqué à Dijon-Longvic pour rejoindre le centre hospitalier de Nevers

Dans le but de lutter contre les déserts médicaux et la précarisation du corps de métier, une association entre centres hospitaliers a vu le jour afin de pallier le manque de personnel.

L'aéroport de Dijon Longvic d'où sont partis les 8 médecins pour Nevers (Source : France Télévisions)

Ce matin, huit médecins ont embarqué à Dijon-Longvic à huit heures pour rejoindre Nevers et son centre hospitalier. Une décision qui a été tranchée lors de la session du vote du budget du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, à l’initiative de Denis Thuriot (Renaissance), le maire de Nevers.

Ce sont 8 médecins, volontaires, qui testent cette nouvelle relation. Dans le lot, nous retrouvons notamment deux généralistes de SOS médecins Dijon qui vont peut-être nous aider à relancer un SOS médecins avec des internes de Nevers, nous avons un cardiologue, un pneumologue, un gynécologue, et un spécialiste en maxillo-facial.

Un manque à combler

Cette initiative est née du manque de personnels qualifiés pour le centre hospitalier de l'Agglomération de Nevers. Et si le résultat est probant, la possibilité d’une périodicité hebdomadaire des vols n’est pas à exclure. Sur le long terme, nous pouvons espérer que neuf centres hospitaliers puissent jouir de cette organisation.

Des frais de transports qui pourront évoluer

Pour l’instant le vol coûte 5 200 euros aller/retour, c’est à dire 670 euros la place aller/retour. Mais Denis Thuriot a avancé ses idées pour rentabiliser le tout : "Plus on va assurer de rotations, plus on va pouvoir jouer sur les tarifs. Je n'exclue pas sur un vol du jeudi de faire venir une profession médicale à 8h45, à 9 heures ils sont opérationnels à l'hôpital. De ramener du grand public, de le ramener le soir et de repartir avec les médecins à 18h. Ça peut même être un double aller/retour dans la journée."

Astrid Jurmand